Pour perfectionner son talent et acquérir un savoir théorique solide, Clyde a intégré l'École Nationale des Arts (ENARTS) en 2012. "C'est à l'ENARTS que j'arrive à cerner toutes les dimensions et l'importance de la musique", confie-t-il. Il ajoute fièrement : "La musique fait partie intégrante de ma vie, et ce, dès ma plus tendre enfance."

Avec ses dreadlocks et sa guitare en bandoulière, Clyde parle de son amour pour la musique avec beaucoup d'émotion. "Je suis musicien à plein temps. Quand je ne joue pas sur scène ou je ne suis pas en répétition, j'enseigne", dit-il. Clyde est également chargé de cours de musique à l'ENARTS.

L'une de ses plus belles expériences a eu lieu en 2017 à Vinã del Mar, au Chili. "Cela a été un moment poignant. On avait reçu un accueil de mégastar", se remémore-t-il. Il s'apprête également à entamer des études en théologie à la fin de l'année en cours. Malgré les nombreux défis rencontrés, notamment les coups bas et la médisance, Clyde garde une détermination inébranlable. Il se souvient particulièrement des projets égarés par exprès dans des studios de confrères musiciens, ce qui le met le plus mal à l'aise. "Nèg yo pa serye ditou nan sektè a", se fâche-t-il.

Dans sa carrière qu'il souhaite longue et auréolée de succès, Clyde a déjà accompagné des artistes de renom tels que Jean Jean Roosevelt, Tamara Suffren, Jean Bernard Thomas, et Wiliadel Denervil. C'est d'ailleurs lui qui a ajouté les notes de basse sur l'opus intitulé "Li kapab" de cette dernière.

Des rêves, Clyde en a plein la tête. Grand fan de Richard Bona, il aspire à devenir musicothérapeute et fréquenter la prestigieuse école de musique "Berklee". Aux jeunes qui veulent exceller dans la musique, il conseille de mémoriser cette phrase : "Everything is connection." Clyde estime qu'on ne peut pas exceller dans la musique sans être en symbiose avec son instrument. Il exhorte les jeunes à rêver grand, à faire preuve d'originalité et à développer leur sens de créativité.